Eredia conseil gestion du patrimoine courtier d'assurances

Un conseiller en gestion de patrimoine peut être très utile pour maximiser au mieux ses placements. Explications.

Un conseiller en gestion de patrimoine indépendant propose des stratégies pour préparer sa retraite, défiscaliser, transmettre ses biens… Mais peut-on lui faire confiance? Les questions sont fréquentes sur ces professionnels mal connus. Entre les banques classiques, les banques privées et les réseaux de conseillers financiers, il existe une autre voie, encore méconnue pour gérer votre patrimoine: celle des conseillers en gestion de patrimoine (CGP), indépendants. Leur originalité? Ils ont une approche globale, des compétences juridiques, des connaissances financières étendues et sélectionnent librement les investissements qu’ils préconisent puisqu’ils exercent sous leurs propres couleurs. Implantés dans toute la France, ils se présentent comme les médecins généralistes du patrimoine, capables d’en diagnostiquer les points faibles, mais aussi comme des pharmaciens capables d’apporter des remèdes.

1. Peuvent-ils vous apporter des réponses sur mesure?

Le propre d’un CGP est de commencer sa relation par une analyse de votre patrimoine, une étude de vos besoins et de votre situation civile, puis de proposer des solutions permettant d’atteindre au mieux les différents objectifs visés, et, enfin, de vous accompagner dans la durée. Il dispose de toutes les solutions patrimoniales possibles, puisqu’il exerce sous plusieurs statuts: il est à fois conseiller en investissement financier (CIF), courtier en assurances, intermédiaire en opérations bancaires, voire agent immobilier. Il dispose donc d’une vision globale qui lui permet d’intervenir aussi bien pour les placements (assurance-vie, PEA…) que pour la retraite, le crédit ou l’immobilier locatif défiscalisé. Dans la réalité, il ne faut pas s’y tromper, tous les CGP – ou qui se revendiquent comme tels – n’exercent pas cette analyse de manière toujours approfondie, sauf pour les «cas» les plus courants.

Ces CGP libéraux ne boxent pas dans la même catégorie que les banques privées et sont plus accessibles. L’importance du «ticket d’entrée» dans un cabinet dépend de l’importance de la structure et peut aller de quelques milliers d’euros dans les plus petites, à 100.000 euros au moins dans les plus grandes. «En moyenne, un CGP conseille sur des actifs de 120.000 à 140.000 euros par client», confie Benoist Lombard, président de la Chambre nationale des conseillers en gestion de patrimoine (CNCGP).

2. Leurs prestations sont-elles chères?

Passer par un CGP, cela coûte de l’argent. C’est la contrepartie d’une approche et d’un service personnalisés. Les coûts sont de deux ordres: les commissions et les honoraires. Les commissions sont basées sur les frais prélevés au sein des placements souscrits par son intermédiaire. Le CGP touche par exemple la quasi-totalité des frais sur versements d’une assurance-vie, et près de la moitié des frais de gestion. À noter que les frais des produits vendus par les CGP figurant souvent parmi les plus élevés du marché… C’est cependant la seule rémunération versée au CGP pour ses missions courantes. Les honoraires, eux, sont éventuellement facturés pour des missions ponctuelles, par exemple un bilan patrimonial complexe ou une déclaration de revenus.

Ces frais sont clairement indiqués, que ce soit dans la lettre d’entrée en relation qui vous sera remise lors du premier contact, ou par la présentation d’un devis pour les honoraires. En contrepartie, leurs clients accèdent à des produits originaux, introuvables dans d’autres réseaux financiers, et les placements distribués sont plutôt de bonne qualité.

3. Sont-ils compétents?

Pour devenir CGP, un professionnel doit satisfaire à un certain nombre d’obligations, par exemple être titulaire d’un diplôme universitaire de gestion de patrimoine et justifier d’un certain nombre d’heures de formation initiale et d’autres au titre de la formation continue. Le respect de ces obligations est vérifié par les associations professionnelles et les différentes autorités qui les contrôlent.

Mais tous les CGP ne se valent pas, même les associations professionnelles reconnaissent qu’il peut y avoir des défaillances. En cas de problème, les clients disposent cependant d’une protection: les CGP doivent souscrire une assurance de responsabilité civile professionnelle qui a pour but d’indemniser les clients s’ils subissent un préjudice. Les montants garantis peuvent atteindre 12 millions par sinistre et par client pour les adhérents de la Chambre Nationale des CGP. Les associations professionnelles de référence des CGP ont aussi des services de médiation pour tenter de trouver une solution lorsqu’un client est en conflit avec un CGP.

Source: Le Figaro (Economie), article écrit par Eric Leroux, publié le 14/12/2018

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